Don Giovanni à Paris, Editions de L'Harmattan
Un homme + une femme = quoi ? Telle est l’interrogation très contemporaine à laquelle se livrent deux amies vivant à Paris. L’une d’elle revisite le mythe de Don Juan à travers la figure moderne du séducteur patenté, fuyant l’engagement amoureux. Entre conte moral rohmérien et dialogues ironiques façon « Sex & the city », le final de ce roman confirme la sagesse soufie : « Ce que tu gardes est perdu à jamais, ce que tu donnes est à toi pour toujours »…
Carine Fouquet, Don Giovanni à Paris. Editions de L'Harmattan, Collection "Ecritures". 154 p. 14,50 euros.
Pour vous le procurer, vous pouvez le commander directement sur le site de L'harmattan, en édition papier ou numérique ou encore (pour une livraison rapide) le commander sur :
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On n'est pas là pour disparaître...
Comme il était des exercices spirituels de sagesse dans l'antiquité, Olivia Rosenthal propose à ses lecteurs un exercice existentiel à partir de la maladie d'Alzheimer et de la notion même de disparition. À travers ce très beau texte, l'auteure poursuit sa réflexion sur l'individu et la communauté. Individu, qui s'exclut volontairement de la communauté des vivants en se donnant la mort. Mais aussi individu que la maladie exclut petit à petit de la communauté des êtres aimés, aimants et humains qui ont fait son histoire, par l'oubli et la confusion mentale. Et communauté des lecteurs qu'Olivia Rosenthal invite à "entrer dans la tête" du sujet atteint de la maladie d'Alzheimer.
Un à un, les troubles sont examinés, avec certains de leurs "avantages" (perte de la culpabilité, "magie de la réapparition perpétuelle", insensibilité à certaines douleurs physiques ou morales), mais du point de vue d'une conscience, perdue justement pour le malade. Et parallèlement à cette disparition progressive de Monsieur T., se révèle au fil des pages la remémoration d'un événement traumatique dans la vie de la narratrice. Comme si la mémoire de ce qu'on voudrait enfoui persistait dans la conscience saine, alors même qu'on assiste aux ravages de la maladie sur la conscience d'une vie qui s'était construite...
Au coeur même de ce livre centré sur le personnage de Monsieur T., l'auteure s'interroge sur le destin des descendants d'Alzheimer et les porteurs de ce patronyme. Ce qui l'amène à construire une sorte d'intrigue policière sur les relations entre Alzheimer et son contemporain, le psychiatre Kraepelin. Intrigue dont l'humour n'est pas absent et qui contribue à l'équilibre de On n'est pas là pour disparaître.
Il y a enfin ce douloureux contraste entre la voix de Monsieur T. et celle de sa femme. Consciente, Madame T. fait l'épreuve d'une disparition dont elle ne peut faire le deuil, son mari étant encore en vie. Ce dont témoigne ses monologues intérieurs, son désir de le quitter et de ne pas le quitter. Paradoxe d'une séparation pas même partagée... Seule Madame T. en est consciente :
"Et après la visite ?
ça dépend qui on est. Chacun est différent face à la maladie de A.
Et après quand même ?
Après c'est un mélange. Il faut faire un effort d'oubli. De séparation. Séparer ce qui est aujourd'hui de ce qui autrefois fut. Séparer l'homme qu'on a aimé de celui qu'on vient visiter sans toutefois lui retirer l'amour. Garder l'amour mais séparer. Tâche impossible. Garder l'amour. Séparer."
Olivia Rosenthal, On n'est pas là pour disparaître. Ed. Verticales, 2007. Collection "Folio", mars 2009, 236 pages. 6 euros.
Les borgnes sont reines
Extrait de "Parmi cette foule d'hommes insensés" interprété par : Philippe Régnier, piano et arrangements sonores ; Henri Debise, saxophone alto et voix ; Ludovic Hary, batterie, voix et récitant.
Pour l'écouter :
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Bibliothèques
Lecture musicale du texte de Ludovic Hary "Éternelle et volatile", extrait du recueil "Aller à la bibliothèque", Éditions Folies d'encre. Philippe Régnier, piano ; Carine Fouquet, voix. http://www.mmegaupload.com/?d=58R5ZC1I
Bibliothèques...
Le texte de Ludovic Hary, lu en introduction des lectures musicales données à L'espace Le scribe l'Harmattan le 26 mars dernier s'intitulait "Eternelle et volatile" et est extrait du recueil collectif "Aller à la bibliothèque", éditions Folies d'encre, janvier 2009.
Lecture du 26 mars 2009
Ensemble de lectures musicales le 26 mars 2009 à partir de 19h00 à l’Espace L’Harmattan, 21 bis rue des Écoles, 75005 Paris (M° Maubert Mutualité) Carine Fouquet lira des extraits de son roman Don Giovanni à Paris (L'harmattan, 2008), accompagnée de Philippe Régnier (piano, effets sonores), d’Anne-Chantal Carrière (soprano), et de Ludovic Hary (récitant). Ludovic Hary lira des extraits de son texte, Sous la vitesse (Editions Verticales, 2008), en musique, en compagnie de Anne-Chantal Carrière, soprano et Philippe Régnier, piano, effets sonores Et Laurence Werner David (auteure de Contrefort, Editions Verticales, 2006) proposera une lecture musicale de textes inédits en compagnie de Philippe Régnier au piano. Et en lecture apéritive : "Eternelle et volatile" de Ludovic Hary, extrait du recueil collectif "Aller à la bibliothèque". Editions Folies d'encre, janvier 2009. (Philippe Régnier au piano et Carine Fouquet récitante).
Don Giovanni a Parigi
Un uomo + una donna = cosa ? A questo sempre attuale interrogativo cercano di rispondere due amiche che vivono a Parigi. Una di loro rivisita il mito del don Giovanni attraverso la figura del moderno seduttore patentato. Tra racconti morali Rohmeriani e dialoghi ironici tipo « Sex & the city », il finale di questo romanzo è una conferma della saggezza sufi : « Quello che trattieni è perduto per sempre, quello che doni sempre ti apparterrà »……
(Traduzione a cura di OSCAR BANDINI)Carine Fouquet, Don Giovanni à Paris. Editions de L'Harmattan, Collection "Ecritures". 154 p. 14,50 euri.
Per acquistare questo romanzo, edizione carta o numerica :
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=27078